Résumé : |
Le siècle classique n'est pas ce somptueux jardin à la française, aux allées rectilignes, aux arbres géométriques, qui l'a longtemps symbolisé. Comme, sous le décor de Versailles, un Lenôtre décèle la saleté que couvre le parfum et les mille infirmités humaines qu'on y souffre (l'hiver, on y gelait): en littérature, des professeurs comme Gustave Lanson, et leurs alliés malgré l'apparence, des essayistes comme Giraudoux, aidés par des historiens de la "petite" histoire comme Emile Magne, ont cherché à faire descendre Racine et Boileau de la tapisserie louisquatorzienne où leur silhouette semblait fixée sans profondeur ni mouvement. |