Résumé : |
Clément Marot (1496-1544). ,N'est-il pas le poète de l'imprudence même? De coeur aimant, mais d'humeur railleuse, son independance de pensée, voire son ingénuité, lui valent disgrâces ou exils en dépit de ses hautes protections. Clément Marot, l'élégiaque, le vif poète des Epîtres, qui aime tant Villon, et rêver, comme Guillaume de Lorris, au Merveilleux Jardin où8 cueillir la Rose pour la Parfaite Dame, écrit une poésie si "duysante", si libre, si piquante sous la plainte, qu'il passe les siècles et leurs désaffections. Orfèvre en épigrammes, il justifie sa devise - celle aussi de son oeuvre: "Mort n'y mord". Choix et présentation par Roger Parisot. |