Résumé : |
La langue que les poètes s'inventent et s'approprient au coeur même de la langue des autres représente en effet, selon la judicieuse définition qu'en donne Gilles Deleuze dans les Critique et Clinique, "une sorte de langue éttrangère, qui n'est pas une autre langue, ni un patois retrouvé, mais un devenir-autre de la langue, une minoration de cette langue majeure, un délire qui l'emporte, une ligne de la sorcière". |